Park JaeHwa est mon nom et il n'appartient qu'à moi
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Sujet: Cross-road [Lee AhReum]. -arrêté- Jeu 13 Juin - 11:44
L’heure est venue de se concentrer sérieusement. C’est bien beau de découvrir l’agence, cependant pensons justement au travail qui nous attend. J’ai du pain sur la planche. Je me suis fait la malle durant trois jours, il est temps que je me défoule vraiment. Pas besoin de vous faire un dessin si j’évoque salle de danse. Mon sac de sport supporté sur mon épaule, en bandoulière, je m’insinue dans les premiers vestiaires ouverts et vides. J’enfile sans plus tarder un tee-shirt blanc basique suivi d’un pantacourt ample. Je me chausse de baskets d’intérieur et repars du local par où je suis venu. Je traverse la piste, allant ouvrir la fenêtre donnant sur la ville, extérieure à l’établissement. Une petite brise vient effleurer mes oreilles. Je ne suis pas si mauvais, je pense aux prochains trainees ou professionnels qui vont pénétrer dans cette vaste pièce. Ce n’est pas n’importe qui, qui prendrait une telle initiative.
Le poste est déjà installé, branché et préparé. Prônons l’économie, dit-on ? Mon œil. Je soupire fortement avant de m’étirer, cette pensée en tête. C’est de l’argent jeté par les fenêtres, tant pis pour eux. Les étirements débutent. Je m’échauffe les muscles en tombant progressivement en écart latéral. Mes mollets n’apprécient pas ce changement radicale de position et me le font comprendre à travers une douleur lancinante le long de mes jambes, s’étendant jusqu’à l’os de mes genoux. Je ne laisse rien paraitre, et poursuis ce que j’ai commencé. Soixante douze heures de relâchement, ça se paye forcément. J’endure cette épreuve musculaire pendant une dizaine de minutes, le temps que mon corps soit apte à danser selon mes prévisions. Ne jamais se reposer sur ses lauriers. Pour parvenir à nos fins, il faut surpasser nos propres limites dans les domaines où nous en voyons la nécessité. C’est précisément ce pourquoi je suis ici à l’heure de déjeuner. Si je me pliais au règlement et à ses horaires, je devrais être entrain de me remplir l’estomac. Or, ma présence au réfectoire étant facultative, j’opte pour un entrainement intensif histoire de me remettre dans le bain comme il se doit. J’ai apporté de quoi me rationner au cas où. Des sushis en cornet au concombre, communément appelés temakis et d’origine japonaise. Ça me suffira pour ce midi, largement. Trois portions et une bouteille d’eau. Non, je ne suis pas obsédé par les kilos qui peuvent s’amonceler, à manger plus copieusement d’ordinaire. Les régimes et repas équilibrés, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé. Je ne dis pas que je ne sais pas faire attention, mais je ne suis pas du genre à me laisser assujettir par ce que revendique le système dans lequel on vit. Je ne vais pas me priver pour satisfaire une opinion publique aveuglée par ses complexes. Après, ne prenez pas la mouche, je n’ignore pas que certaines sections exigent cette mesure, tel le mannequinat. La filière où l’apparence devance la maitrise, par définition. Bref, je ne vais pas m’étaler sur ce sujet, au risque de m’attirer les foudres de toutes les silhouettes de guêpes.
En d’autres termes, ce repas est exceptionnel si vous n’avez pas saisi. Mon emploi du temps bondé oblige à quelques sacrifices. Ça me va tant que ça ne se reproduit pas trop fréquemment. Bon, revenons à l’essentiel. Je branche mon portable à la prise adéquate du poste avant d’enclencher une chanson stimulante. Bounce de JJ Project. Je ne reprends pas intégralement leur chorégraphie car je ne l’estime pas à la hauteur du rythme de la chanson. L’instrumentale fait son entrée alors que je me positionne de nouveau en écart latéral sur le sol. Et, je m’élève ainsi, m’appuyant vigoureusement sur le talon du pied à l’avant et les tendons de mes orteils de mon autre pied, à l’arrière. J’admets que ce n’est pas tâche simple à effectuer, se relever ainsi, c’est même plutôt rude. Un départ qui requiert de la concentration, de la force mesurée et axée sur les mobilités corporelles, et un équilibre inébranlable. La sensation d’être propulsé vers le haut m’arrache un sourire. Cela équivaut à l’image de gravir les échelons de la réussite progressivement. La partie rap m’impose des mouvements beaucoup brefs et vifs. Coordination, précision et fluidité. Je résume parfaitement le premier couplet. L’improvisation que j’ai acquise n’est pas à sous-estimer dans cette filière créative et technique. Plongé dans ma prestation, je joue le jeu jusqu’au bout. Enfin, jusqu’à me faire interrompre par l’arrivée subite d’une jeune femme à l’aspect candide, c’est-à-dire en plein milieu de la piste. Je me redresse correctement, m’activant de couper la chanson qui défile. D’où elle sort ? Cette salle n’est pas un moulin, on n’y rentre ni n’en sort comme on le désire. D’autant plus que je l’ai réservé pour le midi et l’après-midi, quatre heures au total. J'arbore un faux sourire, en raccommodant mes cheveux ébouriffés, mon regard rivé sur elle.
- J'ignorais que les enfants avaient le droit de pénétrer dans ce bâtiment. Tu as perdu ta classe de collégiens en visite guidée, je me trompe ?
Lorsqu’il s’agit de me moquer, je suis le roi et je n’y vais pas de main morte.
Dernière édition par Kim SeYong le Jeu 27 Juin - 13:21, édité 5 fois
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Sujet: Re: Cross-road [Lee AhReum]. -arrêté- Dim 16 Juin - 12:07
Encore une journée bien remplie qui s’annonce où je cours dans tous les sens. Allant d’un point A à un point B dans l’agence. Arrive enfin une petite pause. Je souffle un peu dans les couloirs et prend le temps de boire quelques gorgées d’eau. Je passe ma main au niveau de mon cou, le frottant, ayant un peu chaud. C’est seulement à ce moment là que je me rends compte que j’ai perdu mon collier. Celui que je porte toujours autour de cou. Un collier en argent avec en pendentif le « A » pour Ah Reum, c’est ma Omma qui me l’a offert il y a quelques années avant de disparaître. J’y tiens plus que tout autre chose… Je garde ma main sur mon cou, réfléchissant rapidement à tout ce que j’ai pu faire déjà jusqu’au moment présent où je viens de me rendre compte avoir perdu mon pendentif. Tellement d’endroit où j’ai pu le perdre aussi… Je me mords la lèvre. Priant intérieurement pour le retrouver. Si je l’ai perdu et que je ne le retrouve pas, je ne me le pardonnerai jamais. Une chose est sure, il est dans l’agence car je n’en suis pas encore sortie. Et je l’avais autour du cou quand je suis sortie de ma chambre, donc je l’ai perdu entre ce moment et celui où je me trouve désormais.
Je m’assois rapidement sur le côté et ouvre mon sac, le fouillant de fond en comble, je me retiens de le vider sur le sol. Je le fouille pendant plusieurs minutes sans résultat, ne trouvant absolument pas mon collier. Mince… Je le referme et me précipite en salle de chant pour vérifier que je ne l’ai pas laissé là bas. J’arpente même les couloirs en quête de ce coller sans rien trouver… Plus les minutes passent, plus je sens ma gorge se nouer à l’idée de ne jamais le retrouver. Je cours vers le secrétariat de l’agence en manquant de faire tomber deux ou trois personnes au passage, ou même de tomber moi-même. J’interpelle une secrétaire, à moitié essoufflée, tentant de respirer calmement.
- Est-ce qu’on vous aurait ramené un collier avec en pendentif un « A », s’il vous plait ?
Quand elle me fit signe que non de la tête, je crois que j’aurai pu m’écrouler sur place en pleurant comme un bébé si je ne m’étais pas contrôlé. Je la remercie en inclinant rapidement de la tête, essayant de réfléchir à là où je n’ai pas encore fouillé. Aller Ah Reum, réfléchis plus vite bon sang. Oui quand je réfléchis, je me dis elle, normal. Tout le fait ce genre de choses ? Ou peut-être pas, enfin bon, sur le moment, je m’en fiche mais complètement, royalement et même profondément. Soudainement, un lieu me traverse l’esprit. Comment je n’ai pas pu y penser ? Je suis vraiment bête. La salle de danse ! Je fais demi tour et court dans le sens inverse à la conquête de la salle de danse de toute à l’heure. Il est fort possible que je l’ai perdu là bas en dansant ou même en me changeant après. J’arrive devant la salle de danse et ne vérifie pas qu’il y a quelqu’un. Entrant et claquant la porte.
J’y découvre un garçon mais ne m’en soucie pas. Je laisse mon sac près de la porte en le lâchant sur le sol, sans prendre soin de le mettre bien sur le côté. Balayant du regard la pièce rapidement, le souffle court, à la recherche de quelque chose qui pourrait briller sur le sol. Il éteint la musique et m’interpelle en me lançant un très net pic.
- J'ignorais que les enfants avaient le droit de pénétrer dans ce bâtiment. Tu as perdu ta classe de collégiens en visite guidée, je me trompe ?
Je m’arrête dans ma recherche et me retourne vers lui. Je ne réponds pas tout de suite, le temps de récupérer une respiration normale. Je le toise rapidement de la tête au pied puis me remets à chercher, parcourant la salle en silence.
- Désolée. Tu n’aurais pas vu un collier ? Traîner sur le sol… En argent avec comme pendentif, un A…
Je me retiens d’ajouter « et qui est très important pour moi » car vu ce qu’il vient de me sortir, cela m’étonnerait franchement qu’il en ait quelque chose à faire mais bon. Je peux bien tenter le coup. Peut-être que dans un éclair de bonté, il acceptera de m’aider à le chercher. Du moins, dans cette pièce quoi. Je suis peut-être trop optimiste. Pour quelle raison, il voudrait bien m’aider ? Je me le demande. On ne se connaît ni d’Ève ou d’Adam et je ne me rappelle même pas l’avoir déjà croisé depuis que je suis arrivée ici. Après, il faut dire que je n’ai pas non plus la meilleure mémoire de la terre quoi. Mais bon, quelqu’un d’aussi sec, généralement, on se souvient de notre première rencontre avec lui.
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Sujet: Re: Cross-road [Lee AhReum]. -arrêté- Mar 18 Juin - 10:42
Sa réponse n’est pas celle dont je prévoyais d’entendre. Loin de là, même. Qui aurait pu se douter d’une réaction aussi ingénue ? Elle me parait innocente comme jeune fille, d’un coup. Serait-elle idiote ou le ferait-elle exprès ? Je m’attendais à supporter ses pleurs sur mes épaules, ou alors à encaisser de faibles coups de poings sur le torse, connaissant la sensibilité des esprits enfantin. Mais, au lieu de ça, elle m’adresse la parole d’une voix frêle, interpelant une certaine compassion de mon côté. Je ne suis pas quelqu’un d’insensible, non plus. Seulement, la résistance ne m’a jamais encore fait défaut jusqu’à présent. Rester stoïque, voire impassible, en toutes circonstances est une échappatoire comme un autre contre ce genre de situation. Cependant, son regard suppliant ne me laisse pas de marbre. J’ai la sensation d’avoir la gorge nouée, ce qui ne m’est évidemment pas très agréable en soi. Je ne romps pas le contact visuel, c’est un affrontement où je sors rarement perdant. Je ne sourcille pas, mais pourtant j’ai l’impression qu’une caractéristique faciale pourrait me trahir, en laissant transparaitre mon fond de pensée. Je serre discrètement les poings, mon regard plongeant un peu plus dans le sien. Je n’éprouve de pitié ou de compassion pour personne, alors pourquoi devrais-je l’aider, dîtes-moi ? Ce n’est absolument pas dans mes habitudes.
La situation stagne. Des secondes qui s’écoulent trop lentement. Deux minutes silencieuses interminables. Je coupe l’échange, sans ajouter un mot, déclinant en direction du lecteur cd, puis des bancs alignés dans le fond. Il est rare que j’aie recours au mutisme lors d’une confrontation, de n’importe quelle sorte. Ne pas flancher. Ne pas faiblir face à l’adversité. Mais quelle adversité, au juste ? Je ne sais plus où donner de la tête. Cette fille entre à l’improviste dans la salle que j’avais monopolisé pour quatre heures au total, elle débarque et perce la bulle dans laquelle j’étais plongé. Oui, je la trouve particulièrement dérangeante. Quelque chose m’empêche néanmoins de l’envoyer sur les roses. Ce n’est pas tant son tracas personnel. Ça ne regarde qu’elle. C’est ce regard qui me déstabilise. Un regard implorant, témoignant de son attachement particulier pour ce bijou. J’y lis de la crainte et du chagrin rien que dans ses yeux. Moi, touché ? Je ne pense pas. Je ne veux pas l’être, en tout cas. Mon comportement présent est risible, lorsqu’on sait jusqu’où mon répondant s’étend. Un combat qui n’engage que nos pupilles. Ça suffit, reprenons l’ascendant avant que je ne divague davantage et qu’elle réitère sa demande.
- Je n’ai rien vu de tel mais rien ne me coûte d’aller voir dans les vestiaires ouverts.
Voyons le bon côté de la chose, elle s’en ira une fois que j’aurai accompli cette action charitable. Elle n’a aucune raison de rester après, et de toute façon je ne lui en donnerais pas une seule. Les alentours examinés minutieusement, je retrouve l’objet recherché sans difficulté sous un des bancs longeant le mur des vestiaires sur la droite, incrusté et cerné entre deux dalles poussiéreuses. C’est du propre. Argent massif et orné d’une lettre « A » comme pendentif. Je ne me suis pas trompé, c’est le sien. Une chaine comme on en voit partout, un pendentif simple à se procurer. Un collier qui a certainement de la valeur à ses yeux de par ce qu’il signifie ou ce qu’il rappelle. Un cadeau lié à un souvenir. Sinon, je ne vois pas l’intérêt de s’en inquiéter à manquer de le perdre. Bref. Je l’époussette avant de revenir dans la grande salle, rejoignant l’élément perturbateur à la bonne hauteur. Je la toise un instant, détaillant son visage de plus près. Une vraie peau de bébé. Je redoute le pire si sa sensibilité est à fleur de peau. Je lui tends son précieux dû, en tout bien tout honneur, le sourire inextinguible en coin. Je le garde en toutes circonstances, ou presque. Intérieurement, je ne suis pas aussi confiant. Va-t-elle se confondre en excuses et remerciements ? J’ose espérer que non. J’aimerais seulement reprendre ma chorégraphie improvisée, donc je me passerais de ses politesses.
Je la coupe dans son élan si elle s’apprêtait à me prier de l’excuser en la poussant vers la porte de sortie.
- Tu m'excuseras, mais je n'ai plus de temps à perdre, lui lancé-je sèchement, en la provoquant du regard et d'un sourire à faire perdre son sang froid.
Voilà qui devrait la secouer un peu, bien que j’en appréhende les conséquences de mes actes.
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Sujet: Re: Cross-road [Lee AhReum]. -arrêté- Mar 25 Juin - 15:41
- Je n’ai rien vu de tel mais rien ne me coûte d’aller voir dans les vestiaires ouverts.
Je n’ai rien le temps de répondre qu’il part déjà dans les vestiaires. Je reste bloquée quelques secondes debout, sans savoir quoi faire. Dois-je le suivre ? On ne va pas chercher à deux dans la même pièce… A vrai dire, je suis surtout surprise du fait qu’il m’aide à chercher mon collier. Je ne m’y attendais pas vraiment. Je m’attendais surtout à un refus de sa part et à me faire refouler vers la porte de la salle. Mais je ne vais pas m’en plaindre. Je reviens à la réalité des choses et me met à recommencer à le chercher partout dans la salle de danse en elle-même, arpentant le sol de la pièce à moitié à quatre pattes et scrutant le moindre recoin de la salle. Si je ne le retrouve pas, je ne me le pardonnerai jamais. Cela est certain. Ce bijoux, bien que probablement trouvable dans n’importe quel coin de rue à quelques sous près, a une grande valeur sentimentale à mes yeux. Il est plus précieux qu’une voiture de luxe pour moi. On appelle cela le pouvoir des choses auxquelles on tient plus que tout. Il en faut bien et elles sont sûrement les plus importantes, par rapport à toutes ces choses standardisées que l’on peut acheter sans intérêt derrière. Je me redresse et me remets sur mes jambes juste avant qu’il ne revienne dans la pièce. Ne pouvant camoufler un sourire lorsqu’il me rend mon collier. Je pourrais presque me mettre à pleurer tellement je suis heureuse. Autant que le jour où ma mère me l’a offert.
Je n’ai même pas le temps de penser ne serait-ce qu’à le remercier qu’il me pousse déjà vers la sortie. Mais de bonne humeur vu qu’il a retrouvé mon collier, je ne dis rien. Surtout que j’ai du un peu le déranger lors de sa séance de danse.
- Tu m'excuseras, mais je n'ai plus de temps à perdre.
Il me lâche cette phrase d’un ton quelque peu sec. Je me détache de son emprise et fait le tour de lui, rallumant la musique pour voir sur quoi il dansait avant que je ne l’interrompe. Bounce de JJ Project. Pas mal, même si ce n’est pas vraiment le style de musique que j’écoute souvent. Mais c’est vrai qu’elle est intéressante au niveau improvisation. Je mets en pause la musique à nouveau et me tourne vers lui :
- Je peux rester ?
Je remets mon collier autour du cou. Ne le remerciant pas. Les gens normaux se confondraient en excuse. Pas moi. Surtout qu’il n’a pas vraiment l’air d’en vouloir vu comment il était prêt à me jeter dehors il n’y même pas quelques secondes. Alors on oublie les excuses et on essaye de s’incruster. Puis j’aime bien les rencontres autour de la danse. Cela nous aide à découvrir des nouveaux pas, des univers précédents et souvent on progresse grâce à la technique des autres. Je ne demande que ça. Surtout qu’étant en filière rappeur, je n’ai parfois que très peu le temps de danser ici même si j’aimerai y passer plus d’heures. En fait, quand on regarde, on perd un temps fou à dormir. Même si en général, depuis que je suis ici, je dors à peine trois heures. Voir cinq heures quand j’ai vraiment le temps, si on arrêtait de dormir, on gagnerait un temps considérable. Malheureusement, il faut se reposer. Que voulez-vous, ainsi est fait la vie. Je lui souris doucement et lui pique un bracelet qu’il a autour du poignet en tissu pour m’en faire un chouchou, attachant mes cheveux en une natte sur le côté. Laissant quelques mèches retomber sur mon visage.
- Je t’emprunte ça. Je m’appelle Ah Reum et toi ?
Euh… J’oublie encore la politesse moi. Non seulement je rentre sans dire bonjour. Je m’invite à rester sans qu’on me donne l’autorisation. Je ne le remercie pas de son aide et je lui emprunte un bracelet avant qu’il ait eu le temps de me dire non. Ça commence à faire beaucoup, non ? Mais là, sauvée, je me présente. Ça rattrape un peu toute l’affaire. Je lui souris et m’incline face à lui en signe de respect, me doutant un peu qu’il est sûrement un Sunbae. Essayant de lui montrer que je ne suis pas totalement irrespectueuse pour qu’il me laisse rester ici. Et que j’apprenne de ses talents de danseur. En plus, il est sûrement en section danse alors autant en profiter d’autant plus !
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Sujet: Re: Cross-road [Lee AhReum]. -arrêté-
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Jeu 13 Juin - 11:44